Umbrella Corporation...
La très célèbre multinationale pharmaceutique ne se sortit que difficilement d'affaire après les évènements survenus à Raccoon City, à l'automne 1998. L’administration américaine, initialement l'un des partenaires gouvernementaux les plus intéressés par les travaux "clandestins" de la firme, cherchait désormais à rompre tout lien prouvant d'une manière ou d'une autre sa connivence certaine avec cette dernière...
Le Directoire de la "Corp" n'avait cependant pas dit son dernier mot, les preuves matérielles d'une implication quelconque de cette dernière étant parties en cendres avec l'explosion nucléaire ayant mit un terme à l'infection de Raccoon. Une large campagne médiatique, démontrant notamment l'engagement d'Umbrella auprès des populations civiles du Michigan, fut brillamment orchestrée par les conseillers d'Ozwell E. Spencer... Quelques faux témoignages, accompagnés d'une officieuse discussion téléphonique entre le dernier dirigeant de la multinationale encore en vie et la Maison Blanche, suffirent à mettre temporairement un terme à l'affaire.

Ébranlée de nouveau par l'attaque subie sur Rockfort Island et la destruction de son centre de recherche en Antarctique, la société vit de nouvelles concurrentes faire leur apparition sur l'officieux marché des armes biologiques (ou Bio Organics Weapons). Dans l'ombre, de mystérieux organismes œuvraient à sa chute, leurs actions lui portant davantage préjudice que les quelques "accidents" avec le BSAA tout nouvellement crée.
Christine Henry, directrice d'Umbrella Europe et proche conseillère d'Ozwell, fut donc à l'origine de la grande opération de charme sur les plans médiatique et politique débutée au début des années 2000... Qui connu un terme le 23 décembre 2012, lorsqu'un attentat biologique frappa le New-York Palace, où se déroulait le traditionnel bal de charité de la firme.
Seuls quelques rares membres du Directoire, au nombre desquels Henry et Spencer, purent être évacués de Manhattan par le Service de Sécurité. Nul visage sur l'auteur de l'attentat, nulle revendications, rien sur quoi exercer des représailles si ce n'est l'identification formelle de l'agent viral employé... Une souche hybride du virus T.

Le plan "Iron Wall" décrété par la Maison Blanche le 28 décembre 2012 allait offrir l'occasion à la multinationale de pouvoir relancer ses recherches avec l'appui officieux du nouveau Secrétaire d'Etat à la Défense et celui du Pentagone. L'implication du BSAA dans le plan rendait cependant délicat une quelconque collaboration officielle avec Umbrella Corporation, eut égard au passif de certains de ses membres à commencer par le Directeur des Opérations : Chris Redfield...
L'opération "Hadès" fut ainsi lancée, avec pour objectifs la récupération d'une foule d'archives numériques contenues dans les serveurs de stockage de l'installation de recherche clandestine de New-York-City, ainsi que la destruction de toutes les preuves d'activités illicites de la Corporation... Cela pouvant aller jusqu'à l'élimination de certains membres de l'ancien personnel laborantin ayant survécu à la catastrophe, et vivant aujourd'hui parmi les milliers de survivants de la "Zone d'Exclusion Sanitaire".
Alors que les membres de l'équipe Cerberus de l'USS s'acquittent secrètement du sale boulot, dangereusement appuyés à l'occasion par l'envoi d'une BOW en "test terrain", Umbrella Corporation participe officiellement à la recherche d'une solution médicale. Dans le même esprit de "collaboration" publicitaire, le Peloton Delta de l'UBCS participe activement aux missions de Containment... Cet état de fait n'empêchant aucunement de dangereuses tensions avec le BSAA.

Aristocrate et virologue britannique né en 1931, Ozwzell E. Spencer est le dernier fondateur d'Umbrella encore en vie. S'il n'a jamais réellement démontré un aussi profond dévouement pour ses recherches comme son ancien associé, James Marcus, l'Anglais ne manqua pour autant de garder un œil sur certains projets, lesquels représentaient les fondations mêmes de sa multinationale.
Bénéficiant de solides appuis auprès des gouvernements britannique, français et russe, Lord Spencer ne fréquenta les États-Unis d'Amérique qu'en de très rares occasions depuis l'incident de Raccoon City. Étrangement affecté par les morts présumées de William Birkin et Albert Wesker, le puissant homme exprime désormais une attention toute particulière pour la "Zone d'Exclusion Sanitaire"...

Christine Henry est l'une des plus puissantes membres du Directoire d'Umbrella Corporation, occupant à la fois le poste de directrice de la branche française de la célèbre firme et celui de vice-présidente de cette dernière. Responsable, entre autres, du lancement de l'opération de récupération du Virus G des mains de William Birkin, son siège fut un temps en sursis devant la colère de Lord Spencer lorsque celui-ci se vit confirmer la mort du brillant généticien.
Les recherches sur l'ultime échantillon de Virus G, accompagnées des brillants résultats du Tyran "Nemesis", assurèrent pourtant un bond prodigieux à sa carrière. D'une manière ou d'une autre, Madame Henry s'est par ailleurs assurée une loyauté à priori sans failles des sinistres membres de l'Umbrella Security Service. La rivale officieuse de Serguei Vladimir fut dernièrement nommée à la direction scientifique de l'opération "Hadès"...  

Connu pour être le plus loyal collaborateur d'Ozwell E. Spencer, le massif Colonel Sergei Vladimir est le chef de l'UBCS, ainsi que l'officieux superviseur de Monitor. Cet ancien officier de l'Union Soviétique a également la sinistre réputation d'être le modèle génétique sur lequel furent conçues les BOW de type Tyrants. Que ses allégations soient justifiées ou non, ce dernier jouit d'un statut particulier auprès du PDG d'Umbrella, et voit d'un mauvais oeil l'influence grandissante de Christine Henri.
Après avoir passé ces dernières années à reconstituer l'UBCS, décimé en 1998, et à tisser une nouvelle toile pour Monitor, le géant slave prit officiellement en charge la direction militaire de l'opération "Hadès". Ce dernier cohabite froidement avec l'arrogante blonde, et c'est non sans quelques difficultés que des affrontements sur le terrain entre les mercenaires du peloton Delta et certains membres de l'USS furent évités.

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